Microscopie virtuelle – Smart In Media AG

La transformation numérique

La microscopie virtuelle ou la microscopie numérique est la transformation numérique des échantillons d’un microscope optique en pleine résolution. Les échantillons sont affichés via un réseau informatique. Dans la plupart des cas, les échantillons sont analysés à l’aide de microscopes spéciaux appelés scanners. Mais ils peuvent également être créés en assemblant plusieurs photos prises au microscope.
La notion « virtuelle » signifie que les préparations sont examinées sans contact direct avec la lame ou le microscope optique. La notion « microscopie numérique à haute résolution » est plus précise, mais n’est pas souvent utilisée. Autres notions qui sont fréquemment utilisées : Microscopie sur Internet, pathologie numérique, hématologie numérique ou microscope virtuel sont également des synonymes de la microscopie virtuelle. On parle désormais plutôt de la « microscopie numérique » ou de la « pathologie numérique ».

« Streaming on demand »

Les lames porte-objet sont numérisées manuellement ou de manière entièrement automatisée avec un objectif 20x ou 40x et stockées dans différents formats d’image selon l’opérateur commercial. Tous les formats permettent une visualisation rapide des lames au moyen d’un logiciel spécial développé à cet effet (appelé Client ou Viewer), qui doit être installé localement.

Selon la taille de la lame, la taille des fichiers image créés lors de la numérisation des lames peut aller de 5 mégaoctets (Mo) à plusieurs gigaoctets (Go). Les images de la microscopie virtuelle peuvent être stockées localement sur l’ordinateur et y être visionnés. Il est cependant courant qu’elles soient stockées sur un serveur doté d’une grande capacité de stockage afin de permettre un accès Internet aux images. À cet effet, des solutions logicielles ont été développées qui permettent la visualisation via les navigateurs Internet courants. Ces solutions basées sur HTML évitent l’installation de logiciels tiers sur les ordinateurs locaux et sont généralement accessibles, c’est-à-dire indépendantes de l’ordinateur et du système d’exploitation.

La rapidité de la transmission d’images via Internet dépend d’une subdivision bien pensée et d’une gestion extrêmement optimisée des fichiers images volumineux et de leurs niveaux d’agrandissement en images mosaïques plus petites, de sorte que l’affichage des images aux différents niveaux d’agrandissement s’effectue de manière sélective et uniquement lorsque l’utilisateur le demande (zoom avant, zoom arrière).

Ainsi, la microscopie virtuelle est une sorte de « streaming on demand » d’informations d’images à différents niveaux de grossissement et à différentes régions topographiques de l’image originale. À aucun moment, le fichier original n’est entièrement téléchargé ou stocké localement.
Le débit de transmission dépend de multiples facteurs :
● la taille de la plus petite unité d’image
● le logiciel de traitement d’images ou de mise en mosaïque en fichiers d’images plus petits
● le débit du réseau et
● la puissance du terminal.

La transformation numérique

« Streaming on demand »

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